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Dr. Rita Wildegans
VAN GOGH’S EAR
L'oreille de van Gogh
Un Corpusculum comme Corpus Delicti
Pour les recherches en histoire de l'art, que l'automutilation de van Gogh ait affecté une oreille ou seulement un lobe n'a qu'une importance marginale. Pour cette raison, ce sujet est traité avec nonchalance et de façon contradictoire. Les descriptions de ce qui a été coupé le 23 décembre 1888 à Arles vont de l'oreille gauche à l'oreille droite, d'une partie d'oreille à l'oreille entière et d'un lobe à une partie de lobe, ce qui constitue, pour le moment, le comble des spéculations. (1) Une publication dotée d'un prix international joue même, sans prendre position, sur les différentes variantes de cet incident regrettable, une preuve de plus du peu d'importance accordée à cet aspect dans les recherches. (2) La même observation est à faire sur le lieu de l'incident. Cependant, lors de descriptions de portraits, l'oreille ne doit pas être systématiquement négligée. Ce postulat est valable également pour les circonstances détaillées d'une oreille tranchée ou partiellement endommagée, d' autant plus qu'il s'agit d'un événement qui n'est pas resté sans suites. En dépit de ces observations, l'examen critique des faits survenus ne semble pas être une préoccupation des historiens d'art. Depuis plus de cent ans, on fait l'impasse sur ce rejet ou le considère comme du menu fretin. Toutefois, la question de savoir si ce geste auto-agressif a conduit à l'ablation d'une oreille ou seulement d'un lobe peut être la base d'autres thèses, elle est donc tout à fait justifiée. (3)
Les confusions et imprécisions commencèrent en 1914 par l'édition en trois volumes des lettres de Vincent van Gogh à son frère Théo lancée par Johanna van Gogh-Bonger. (4) Cette publication était précédée d'une biographie détaillée de la famille van Gogh insistant sur les circonstances de vie tragique de Vincent, en guise d'introduction. Bien qu'elle ne soit pas fiable dans l'essentiel et qu'elle ne satisfasse point les critères scientifiques, elle sert de base pour beaucoup d'autres biographies de van Gogh. Force est de leur reprocher d'être collectivement aveugles : ne considèrent-t-elles pas comme véridique et authentique le contenu de cette esquisse biographique ? Il est prouvé que Johanna van Gogh-Bonger, mue par le souci de simplifier et ne point ternir l'histoire familiale, n'a pas su résister à la tentation d'ignorer, de mal interpréter ou de banaliser certains événements. (5) Dans le contexte de l'épisode de l'oreille, elle dit, entre autres : 'Dans un moment d'excitation extrême – «un accès de fièvre chaud » dira-t-il plus tard – Vincent s'était coupé un bout d'une oreille et l'avait donné à une jeune prostituée'. (6) Cette phrase n'a pas été contestée tout de suite.
Dans une autre biographie de van Gogh de 1923, l'auteur Gustave Coquiot fait dire à l'artiste Paul Signac qui avait rendu visite à van Gogh 34 années auparavant, qu'il s'était agi d'un lobe lors de l'accident du 23 décembre 1888. Il se réfère à Johanna van Gogh-Bonger comme si elle était un témoin-clé : « Cependant, Paul Signac bravement vint le voir. Voici le récit de cette visite : 'J'ai revu Vincent, nous a-t-il dit, la dernière fois à Arles, au printemps de 1889. Il était déjà à l'hospice de cette ville. Quelques jours auparavant il s'était coupé le lobe de l'oreille (et non l'oreille) dans les circonstances que vous savez. (Mme J. van Gogh-Bonger affirme, elle aussi, que le lobe seul de l'oreille fut coupé). Mais le jour de ma visite il était plein de raison et l'interne me permit de sortir avec lui. Il avait le fameux bandeau et la casquette de fourrure.' » (7) En effet, la visite de Paul Signac à Arles a eu lieu le 23 mars 1889. Mais Coquiot lui fait dire que le drame de l'oreille s'était passé quelques jours auparavant. En réalité, trois mois s'étaient écoulés depuis cet événement regrettable. La datation erronée peut encore passer pour une négligence insignifiante de l'auteur Coquiot, mais pas le reste de l'affirmation. Si van Gogh, à l'époque de la visite de Signac, portait encore son célèbre pansement et la toque de fourrure, on ne peut s'empêcher de se demander comment Signac pouvait savoir ce qui se cachait sous ce pansement. En outre faut-il noter que Coquiot parle plusieurs fois – en dehors des citations de Signac – dans ses notes, de ce «drame de l'oreille coupée » et jamais d'un lobe coupé. (8)
Bien que les discours biographiques de Johanna van Gogh-Bonger et de Gustave Coquiot aient plutôt un caractère anecdotique, ces sources étaient le complément de toute la correspondance sauvegardée et sont devenues et sont encore aujourd'hui le crédo d'innombrables biographes de van Gogh. Une étude publiée en 1928 de Victor Doiteau et d'Edgar Leroy n'a nullement clarifié le problème. (9) Dans cette publication ont paru tous les comptes rendus manuscrits des médecins s'étant occupés du cas de Vincent van Gogh. Y sont consignés soigneusement l'anamnèse, les protocoles d'observations hebdomadaires et mensuels jusqu' à son certificat de sortie. Il n'y a pas d'ambiguïté dans leurs déclarations. Les trois médecins responsables diagnostiquent entre autres que van Gogh s'est tranché l'oreille gauche lors d'une crise violente. Cette publication rendue tout à fait crédible par l'adjonction de facsimilés parlant de l'oreille entière est précédée d'une préface qui contient des remerciements chaleureux de la part de l'équipe d'auteurs adressés à Johanna van Gogh-Bonger pour sa coopération. Il n'est pas étonnant que les auteurs Doiteau et Leroy y aient corrigé de leur plein gré le récit des événements du 23 décembre fait par les trois médecins en affirmant qu'il s'était agi d'un lobe : « Voici ce qui s'était passé. (sic !) Van Gogh rentre à la maison et immédiatement se coupa l'oreille juste au ras de la tête. (Vincent se mutila moins grièvement que le dit Gauguin, il s'entailla seulement le lobule de l'oreille gauche) Il dut mettre un certain temps à arrêter le sang (...) « (10) On n'apprend pas d'où ces auteurs qui avaient également fait des études de médecine tiennent cette certitude. Il est à craindre que cette phrase entre parenthèses, lourde de conséquences, ait été rajoutée après une entente avec Johanna van Gogh-Bonger.
Dans son étude approfondie sur les jours de Vincent à Arles, Ronald Pickvance suit la version de Johanna. En s'appuyant sur un article du journal 'Le Forum Républicain' du 30 décembre, il décrit la nuit dramatique ainsi : « Après une violente dispute avec Gauguin (qui avait décidé de passer la nuit dans un hôtel, van Gogh se présenta à 11h 30 du soir dans la maison de tolérance no. 1, demanda à voir une fille nommée Rachel et lui remit son oreille en disant : 'gardez cet objet précieusement'. Puis il disparut. (Le Forum Républicain du 30 décembre 1888 ; en réalité, van Gogh n'a pas coupé son oreille entière, mais seulement la partie inférieure.) Après l'avoir remise à Rachel, il retourna à sa maison et se coucha ». (11) L'auteur ne dit pas ce qui lui a fait modifier le rapport du journal pourtant directement basé sur les dires de la prostituée lorsqu' il ajoute que, in fact , il ne s'est agi que d'un simple lobule.
Désormais, c'est donc un ridicule corpuscule qui deviendra la seule référence valable sur cet événement, référence rarement remise en question, bien qu'étant en désaccord avec des observations très claires de témoins contemporains. L'objection que Vincent, en étant privé de son oreille entière, serait mort dans son sang, n'est pas concluante, parce que c'est ce qui a failli arriver. Vincent lui-même a évité de donner une description précise de sa blessure. Deux semaines après l'incident, il écrit à son frère : « J'espère que je n'ai eu qu'une simple toquade d'artiste et puis beaucoup de fièvre à la suite d'une perte de sang très considérable, une artère ayant été coupée et le sang se refait de jour en jour et ainsi de jour en jour, la sérénité me revient pour la tête. » (12) Devant une glace, il fait deux autoportraits avec une oreille volumineusement bandée. Dans sa correspondance avec Théo van Gogh, il ne fait qu'une seule allusion discrète à son oreille manquante, dans une lettre du 28 janvier, - l'humour semble un peu forcé : « Je crois et croirai toujours à l'art à créer aux tropiques…mais enfin personnellement je suis trop vieux et (surtout si je me faisais mettre une oreille en papier mâché) trop en carton pour y aller. » (13) Cette phrase, apparemment trop banale pour être citée, est importante dans le sens qu'un simple lobe manquant ne ferait pas réfléchir un patient sur une oreille en papier mâché. Gauguin, le témoin oculaire le mieux placé raconte tout de suite après son départ précipité d' Arles à Emile Bernard : « Vincent était rentré après mon départ, avait pris le rasoir et s' était tranché net l'oreille. »(14)
Il maintient cette assertion pendant les années suivantes et la répète une dernière fois, peu de temps avant de mourir, dans son autobiographie de 1903 : «Voici ce qui s'était passé : Van Gogh rentra à la maison et immédiatement se coupa l'oreille juste au ras de la tête ». (15) Emile Bernard qui aurait pu, au plus tard en assistant à l'enterrement de van Gogh le 30 juillet 1890, procéder à une vérification, confirme en 1911 : « Un drame s'était déroulé dans la ville d'Arles : Vincent, pris d'un accès incompréhensible, s'était tranché une oreille et l'avait portée à une amie, dans un lieu de prostitution » (16). L'agent de police, Alphonse Robert, appelé la nuit même par les prostituées, déclare avoir été, à l'époque, chargé de la sécurité et avoir été de service, ce jour-là dans le quartier des prostituées. En passant devant le bordel no. 1, (…) une prostituée dont il a oublié le nom, lui aurait donné en présence de sa patronne un journal qui enveloppait une oreille (…) Il dit en outre avoir vérifié le contenu du paquet pour constater qu'il contenait une oreille entière. » (17) Un petit article de presse d'Arles dans l' hebdomadaire 'Le Forum Républicain' (Chronique locale) du 30 décembre 1888 s'appuie sur les témoignages des prostituées et de la police : « Dimanche dernier, à 11 heures ½ du soir, le nommé Vincent Vangogh(sic), peintre, originaire de Hollande, s'est présenté à la maison de tolérance no. 1, a demandé la nommée Rachel et lui a remis …son oreille en lui disant 'gardez cet objet précieusement'. Puis il a disparu. Informée de ce fait qui ne pouvait être que celui d'un pauvre aliéné, la police s'est rendue le lendemain matin chez cet individu qu'elle a trouvé couché dans son lit, ne donnant presque plus signe de vie. Ce malheureux a été admis d'urgence à l'hospice. » (18) Après son rétablissement provisoire, van Gogh se rendit chez cette prostituée le mois suivant et s'excusa de son 'présent' et de la frayeur qu'il avait causée.
A la suite d' une pétition des voisins de Vincent, le commissaire divisionnaire d' Arles, Joseph d' Ornano, qui avait déjà été appelé après la nuit désastreuse du 23 décembre au chevet de Vincent qui baignait dans son sang, réexamina le cas lors d' une séance d'auditions et conclut le 27 février 1889 ainsi : «Tous les voisins sont effrayés et cela c'est juste, car il y a quelques semaines l'aliéné dont il s' agit s' est coupé une oreille dans un accès de folie, crise qui pourrait se produire à nouveau et être funeste à quelque personne de son voisinage. » (19) C'était donc l'oreille coupée et non pas un lobe manquant qui causait tant de frayeur aux voisins. Il fut donné suite à la pétition ; Vincent se rendit dans un asile pour malades mentaux à St. Rémy. Le docteur Urpar, directeur de l'hôpital d'Arles, écrit un certificat de transfert : « Je soussigné, médecin en chef de l'hôpital, certifie que le nommé van Gogh (Vincent) âgé de 35 ans, a été atteint il y a six mois de manie aigüe avec délire généralisé. A cette époque, il s'est coupé l'oreille. » (20) Son diagnostic est plutôt vague, la précision sur l'oreille par contre est sans équivoque. Le médecin de service à l'hôpital, le Dr. Rey, interrogé par l'historien d'art Benno Stokvis, confirmera plus tard son rapport d'admission : « Après la nuit dans laquelle Vincent s'était coupé l'oreille, Gauguin vint trouver le Dr. Rey pour solliciter son aide pour Vincent et pour l'admettre à l'hôpital. (…)Vincent y fut emmené et il s'avéra qu'il avait perdu beaucoup de sang. La femme qui avait reçu l'oreille la remit quelques jours plus tard au Dr. Rey qui l'a conservée pendant plusieurs années dans l'alcool. Lors d'un déménagement pour Paris, elle s'est perdue. »(21)
Les dossiers médicaux conservés dans l'établissement St. Paul-de-Mausole à St. Rémy où van Gogh avait trouvé refuge pendant plus d'une année peuvent également réfuter avec la plus grande véracité le mythe du lobe. Le Dr. Peyron, le directeur de l'équipe médicale de St. Rémy, remplit un protocole d'entrée 24 heures après l'arrivée de van Gogh : « Je soussigné, docteur en médecine, directeur de la Maison de Santé de Saint Rémy, certifie que le nommé van Gogh(Vincent) âgé de trente-six ans, natif de Hollande, et actuellement domicilié à Arles (B.d.R.) en traitement à l' hôpital de cette ville, a été atteint de manie aigüe, avec hallucinations de la vue et de l' ouïe, qui l' ont porté à se mutiler en se coupant l'oreille. » (22) Le docteur Peyron renouvela son constat que Vincent s'était coupé l'oreille pendant une crise, le 25 mai dans son rapport bimensuel : « Ce malade,….d' un hôpital d'Arles où il était en traitement depuis plusieurs mois. Il y était entré à la suite d'un accès de manie aigüe qui était survenu brusquement accompagné d'hallucinations de la vue et de l'ouïe et qui le terrifiaient. Pendant cet accès il se coupa l'oreille gauche, mais il ne conserve de tout cela qu'un souvenir très vague et ne peut s'en rendre compte. » (23)
A Auvers se trouvent également des témoins dont les remarques simples et sobres peuvent servir à cerner la vérité. Adeline Ravoux, la fille de l'aubergiste, se souvient : « C'était un homme de bonne taille, l'épaule légèrement penchée du côté de son oreille blessée, le regard très brillant, doux et calme, mais de caractère peu communicatif. » (24) Tony Hirschig, locataire comme Vincent dans l'auberge Ravoux, déclara qu'il le voyait toujours devant lui avec son oreille coupée. (25) Paul Gachet, alias Paul van Ryssel, médecin et peintre amateur, soignait Vincent van Gogh pendant les quelques semaines passées à Auvers du 20 mai jusqu' à sa mort, le 29 juillet 1890. A part un dessin au fusain de Vincent sur son lit de mort qui lui servit à la fois de modèle pour une eau forte gravée la même année et pour une peinture à l' huile, le médecin n' a pas laissé de documents concernant la santé de Vincent. Les représentations de cet artiste amateur donnent cependant quelques indications sur l'importance de sa blessure à l'oreille. Une photographie de sa jeunesse et ses autoportraits postérieurs prouvent qu'il possédait de grands pavillons d'oreilles arrondis et volumineux. A la place de l'auricule gauche disparue, Gachet dessine un petit triangle pointu qui, lui, ne figurera pas sur la toile. Seule une ombre brunâtre évoque une blessure cicatrisée.
Disons pour résumer qu'à part la belle-sœur Johanna van Gogh-Bonger qui avait des raisons familiales pour banaliser la blessure, aucun témoin oculaire n'a parlé d'un lobe tranché. Par contre, les témoignages indépendants les uns des autres, du principal témoin Gauguin, de la prostituée embarrassée du colis, du gendarme se précipitant dans le quartier des prostituées, du commissaire et de la presse enquêtant sur place, sont unanimes pour dire que la regrettable 'automutilation' de l' artiste a touché toute l' oreille gauche. Pour finir, les bulletins manuscrits conservés et formulés sans ambiguïté des trois médecins qui ont observé et soigné Vincent à Arles et St. Rémy durant une longue période devraient prouver définitivement que l'artiste s'est privé ou fut privé d'une oreille et pas seulement d'un lobule.
Notes :
(1) Koldehoff, Stefan : van Gogh – Mythos und Wirklichkeit, Köln, 2003, p. 206
(2) Dorn, Roland: Décoration, Diss. Univ. Mainz, Hildesheim, 1990 (Studien zur Kunstgeschichte 45) « Après s' être coupé l'oreille, van Gogh fut trouvé sans connaissance dans la Maison Jaune (…) cf. p. 22 (…) perdit le contrôle de lui-même, se trancha une partie de l'oreille qu'il apporta vers 23h30 à une prostituée. Le lendemain matin, il fut trouvé évanoui dans la Maison Jaune et emmené à l'hôpital d'Arles. Les circonstances de cet incident sont difficiles à déterminer (…) », cf. p. 527.
(3) Cette étude fait partie d'une publication en préparation sur la communauté d'artistes van Gogh et Gauguin à Arles.
(4) Van Gogh, Vincent: Briieven aan zijn broeder, éd. par Jo van Gogh-Bonger, 3 vol., Amsterdam, 1914
(5) Hulsker, Jan: Vincent and Theo van Gogh. A Dual Biography, Ann Arbour/Mich. 1990, p. XIV, p.5, note 4, pp. 125, 132.
(6) Van Gogh, Vincent: Briefe an seinen Bruder, éd. par Johanna van Gogh-Bonger, Berlin 2, 1928, Vol. 1, préface p. XLII.
(7) Coquiot, Gustave: Van Gogh, Paris 1923, p. 194
(8) Id., p. 191-192
(9) Doiteau, Victor/Leroy, Edgard: La Folie de Vincent van Gogh, Paris, 1928
(10) Id.,p. 43
(11) Pickvance, Ronald : Van Gogh in Arles, Catalogue de l`exposition au Metropolitan Museum of Art, N.Y. 1984, p. 195 : " After a violent quarrel with Gauguin (who had decided to spend the night in a hotel) van Gogh appeared at 11.30PM at the maison de tolerance, no. 1, asked for a girl called Rachel and handed her his ear with this words: ,keep this object carefully'. Then he disappeared. (Le Forum Républicain, 30 décembre 1888; in fact, van Gogh did not cut off the whole of his ear, but only the lower part). After presenting it to Rachel, he returned to his house and went to bed."
(12) Van Gogh, vangoghletters.org, Dok.732
(13) Van Gogh, vangoghletters.org, Dok.743
(14) Manuscrit du XIXe siècle, Nouveau Drouot, Vente Paris 19/3/1985, partie 48, Lettre d' Emile Bernard à Ambert Aurier datée du 1.1.1889
(15) Gauguin, Paul : Avant et Après, 1903, p.14
(16) Bernard, Emile : Lettres de Vincent van Gogh à Emile Bernard, Vollard, Paris1911, préface, p. 17
(17) Cité d' après Erpel, Fritz : Sämtliche Briefe von van Gogh, 6 Bände, 1985, Band 6, p. 30
(18) Le Forum Républicain, Chronique locale du 30 décembre 1888
(19) Police d'Arles, procès-verbal signé Joseph d' Ornano
(20) Doiteau/Leroy (cf. note 9), p. 32, col.3 (facsimilé)
(21) Stokvis, Benno : Vincent van Gogh in Arles, Kunst und Künstler, Bd. 27, September 1929, p. 470-474
(22) Doiteau/Leroy (cf. notes 9 et 20), p. 32, col. 4 (facsimilé)
(23) Doiteau/Leroy (cf. notes 9, 20, 22), p. 32, col. 6 (facsimilé)
(24) D`après Carrié-Ravoux, Adeline : Les cahiers de van Gogh, No.1, Paris 1956, p 15
(25) Erpel, Fritz (cf. note 17), vol. 6, p. 308 (communiqué par A.Bredius , 1934)
Traduction : Dr. Peter Krauss